Pour Moustapha Diallo, agent de banque, c’est la centralisation de toutes les activités dans un seul endroit qui fait que il y a et il y aura toujours un problème de transport.
En cete période d’Ebola, « l’heure n’est pas à favoriser les contacts directs » quand le soir tombe à Conakry. « Avec ce problème de taxis auquel nous sommes confrontés, quand il est 18heures, il est vraiment très difficile d’éviter son prochain, parce que il faut se battre pour trouver un véhicule afin de rentrer chez toi », explique Kadiatou Bamba, chercheuse d’emploi.
A Madina, le plus grand marché de la capitale guinéenne, le constat est amère. Les plus chétifs comme les enfants, les vieux ou vieilles sont repoussés à la première tentative. Il faudrait un ''body guard'' pour attraper un taxi! "Depuis 16 heures, je suis à la station. Aujourd’hui, j’ai quitté tôt la ville pour rejoindre chez moi, mais impossible, je suis fatigué d'attendre encore..." , déplore un vieil homme.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Avec cette grande affluence, les chauffeurs coupent le seul tronçon en trois. D’autres le font en direct comme l’explique Angeline Haba, médecin : « les chauffeurs sont méchants surtout quand ils voient beaucoup de personnes à la plaque et qu’il y a peu de voitures. Ils peuvent diviser un tronçon en trois! C'est-à-dire, quand vous êtes à Madina, ils diront terminus Bonfi, arrivé là-bas, ils parlent de Dabondi. De là, ils indiquent Gbessia ,mais cela constitue normalement un seul tronçon.»
La situation est préoccupante. Les citoyens se demandent si le ministère des transports n’avait pas réglementé les tarifs et les tronçons à tous les niveaux?
Gassim FOFANA pour GCI
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